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Acteurs clés de la controverse et leurs arguments

  • Le promoteur du projet : Michel Ramery

 

Michel Ramery est un entrepreneur BTP de 64 ans dans le Nord

 

  • Patrimoine estimé à 120 millions - 287e fortune de France selon le mag Challenges

 

  • Son groupe éponyme possède un chiffre d’affaires de 551 millions d’euros en 2013

       ainsi que 3 715 salariés. Son slogan : “Ramery, créateur d’entreprises”

 

  • Il s’associe à plusieurs acteurs pour l’élaboration de ce projet. Tout d’abord à la

       SCL Lait Pis Carde pour la production laitière.

 

 

 

“Michel Ramery est un entrepreneur du BTP qui a fait fortune dans le Nord. Le magazine Challenges le classe 287e fortune de France avec un patrimoine estimé à 120 millions d’euros. Il est propriétaire du groupe éponyme avec un chiffre d’affaires de 551 millions d’euros en 2013 et 3 715 salariés. Le slogan de l’entreprise : « Ramery, créateur de perspectives ». En 2007, le groupe a décroché 772 marchés publics dans trois régions, en particulier dans la région Nord-Pas-de-Calais.

 

Michel Ramery compte parmi ses soutiens le maire PS d’Abbeville et celui de Buigny-Saint-Maclou, où est implantée la partie lait. Le maire de cette commune, Eric Mouton, est intéressé au projet, puisqu’il est architecte et constructeur de "l’étable”.

 

Pour la ferme-usine des mille vaches, le groupe Ramery, s’est entouré de deux entreprises agricoles. La SCL Lait Pis Carde exerce ses activités dans la production laitière. Elle a été créée en 2009, deux ans avant le lancement de l’enquête publique sur ce dossier. Un des quatre gérants en est Michel Ramery.

 

Les autres sont des agriculteurs qui se sont associés au projet pour y faire venir leurs vaches, « une mise en commun des moyens », selon Lucie Morgand, co-gérante : « Ma problématique c’était : continuer ou pas l’élevage. Je me suis intéressée à ce projet pour ne pas arrêter la production laitière. »

 

L’autre société est la SCEA « Côte de la Justice », elle va s’occuper de la partie méthanisation. Son gérant est Michel Ramery.”

 

 

 

 

  • Les employés de l’exploitation

Dans une exploitation moyenne française, il y a 2,1 employés pour 50 vaches. En gardant les mêmes proportions, il y aurait une quarantaine d’employés sur l’exploitation pour 1000 vaches. 14 employés sont présents actuellement sur l’exploitation.

 

  • La marque Senoble et la marque Agrial

Elles détiennent la coopérative Senagral, qui exploite majoritairement le lait de l’exploitation.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Qui achète le lait ? Après avoir appris que Senoble achetait le lait de cette ferme, le réseau Biocoop a déréférencé la marque. L’entreprise laitière a revendu ses parts dans sa société Senagral qui collectait le lait des 1000 vaches, craignant un boycott des consommateurs. En effet, Senoble avait reçu 15 000 courriels leur demandant de ne pas se fournir dans cette exploitation.

 

 

 

 

  • FNSEA

La Fédération nationale des syndicats d'exploitants agricoles (FNSEA) est le syndicat professionnel majoritaire dans la profession agricole en France. Elle défend la liberté d'entreprendre mais regrette que ce soit un entrepreneur en BTP et un non agricole qui porte ce projet.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

D’après Thierry Merret, président de la FDSEA du Finistère : “Ce n'est pas un modèle que je prône mais si cela fonctionne et crée de l'emploi et de l'activité animale dans un département en perte de vitesse alors j'y suis favorable”

 

 

 

 

  • Les grandes surfaces et les consommateurs

Certaines enseignes de la grande distribution demandent aux coopératives laitières de leur certifier que leurs produits ne viennent pas de la Ferme des mille vaches, car :

  • elles craignent des opérations coup de poing de petits producteurs de lait dans les magasins

  • le lait produit par la ferme est mal perçu par certains consommateurs.

 

 

 

  • Le Préfet de la Somme

Il a pour rôle de vérifier le bon respect de la législation (validation ou non du dossier). Il a imposé des sanctions administratives suite au dépassement du cheptel autorisé

 

 

  • Le Gouvernement

 

Ministère de l’Agriculture :  Stéphane le Foll, le ministre de l’Agriculture, promeut « l’agro-écologie », mais il laisse la ferme des 1000 vaches s’installer. Selon lui : “Pour défendre les producteurs, il faut aussi défendre la production en France. Mon sujet à moi c’est de développer les surfaces. Installer des agriculteurs et développer l’agriculture, ce n’est pas contradictoire.”

 

Ministère de l’Écologie : En revanche, Ségolène Royal, ministre de l’Écologie, a déclaré le 30 juillet dernier : « Les mille vaches, ce n’est pas notre modèle. Ce n’est pas notre modèle économique, ni notre modèle écologique. »

 

Président : Mais le président de la République, François Hollande, entretient des relations très cordiales avec l’autre grand syndicat agricole, la FNSEA, qui soutient le projet.

 

 

 

  • L’association Novissen et les riverains (OPPOSITION)

L’association Novissen (à prononcer « nos vies saines ») est l’acronyme pour « NOs VIllages Se Soucient de l’ENvironnement ». Elle a été créée en novembre 2011 et est présidée par Michel Kfoury. Au départ, ses adhérents étaient principalement des riverains, craignant des conséquences sur leur environnement.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  • La Confédération Paysanne (OPPOSITION)

C’est le deuxième syndicat agricole français qui pèse 20 % dans les Chambres d’Agriculture.

En pointe du mouvement de la contestation, elle dénonce l'industrialisation de l'agriculture française qui se fait aux dépens des agriculteurs et des consommateurs. Elle fait aussi le procès de la malbouffe.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Selon Laurent Pinatel (porte-parole de la Confédération paysanne) : “Il y a deux agricultures, une productiviste dont l’exemple le plus abouti est celui de la Somme, et une biologique et familiale, et, vous le savez bien, elles sont incompatibles ! Il y a en a une qui est prédatrice de l’autre”.

 

 

 

 

  • Les associations de protections des animaux (tel que L214) (OPPOSITION)

L’association L214, créée en 2008, se consacre à la défense du bien-être animal. Son nom fait référence à l’article du code rural qui spécifie que « tout animal étant un être sensible, il doit être placé par son propriétaire dans des conditions compatibles avec les impératifs biologiques de son espèce. »

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  • La Coordination rurale

Deuxième syndicat agricole Français, la Coordination Rurale est un syndicat apolitique qui s'engage pour défendre tous les agriculteurs. Elle revendique une maîtrise des productions et des marchés, pour garantir des prix rémunérateurs et un revenu équitable pour tous les agriculteurs.

 

Elle dénonce l'enfermement des animaux “365 jours par an sans voir un brin d'herbe”, le bilan carbone des transports de nourriture, ainsi que l'usage, en partie, de soja importé pour l'alimentation.

 

 

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