Au niveau environnemental, les problèmes soulevés concernent le bilan carbone et les ressources naturelles (sol et eau).

 

• Bilan carbone négatif

L’apport en alimentation pour le troupeau viendra de fermes voisines (dont l’ensilage de maïs) ou sera importé (soja). Ainsi, cela implique un bilan carbone négatif lié à l'apport de la nourriture par des camions de marchands d'aliments.

 

• Consommation d’eau

Les besoins en eau de l’exploitation sont estimés à 40 000 m3/an, une eau prélevée dans les nappes phréatiques.

 

• Pollution des sols et des eaux

Le digestat issu de la méthanisation est épandu sur les terres agricoles en guise d’engrais, car il est riche en phosphore et en azote. Ce dernier, à l’origine des nitrates, favorise la prolifération des algues vertes (comme c’est le cas en Bretagne). Cela pourrait alors avoir des conséquences néfastes pour la région. En effet, la pollution azotée des nappes phréatiques et des eaux de surface détériore à la fois la qualité de vie des habitants (via la consommation d’eau potable), et également la qualité des espaces naturels, notamment la baie de Somme et le Parc du Marquenterre.

 

“La Réserve Naturelle Nationale de la Baie de Somme, par sa richesse faunistique et floristique, bénéficie de nombreuses mesures de protections (Natura 2000, Site Classé) et de labellisation (Convention de Ramsar). Elle est un des joyaux du Grand Site Baie de Somme, en raison de la beauté de ses paysages.” (Source : Syndicat Mixte Baie de Somme). Le parc du Marquenterre se situe au cœur de cette réserve. C’est un espace protégé de 200 ha et est présenté comme un haut lieu de l’ornithologie au niveau européen.

 

Localisation de la Réserve naturelle de la Baie de Somme par rapport à l’implantation de la Ferme des Mille Vaches (Source : MapData)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le collectif « Vache en colère », mené par la confédération paysanne, a réalisé une vidéo dénonçant ces faits en chanson :