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Aspects sociaux et économiques

  • Conséquences négatives au niveau économique :

Le site compte une dizaine de salariés. Si l’on se base sur le rapport vaches/salariés, les fermes classiques comptent environ cinquante vaches chacune, et représentent trente-cinq emplois pour 500 vaches.

 

Le projet est précurseur de l’effacement des exploitations familiales au profit de l’agro-industrie. Laurent Pinatel, le porte-parole de la Confédération paysanne, explique : « Je ne suis pas paysan pour aller à l’usine ».

 

M. Ramery affirme qu’il vendra son lait 270 € la tonne, alors que le prix moyen de commercialisation est actuellement d’environ 350 €. Si la ferme-usine s’implante et était reproduite, cette pression sur les prix conduira de nombreux éleveurs laitiers à la faillite.

 

 

 

 

 

 

 

Ce modèle est-il reproductible en France ? Inspirée des étables géantes allemandes, danoises ou hollandaises, des pays où le climat est rude et les pâtures réduites, la ferme des mille vaches dans la Somme est en rupture totale avec le modèle français d'élevage familial adapté à la géographie et la culture de nos régions. Actuellement près de la moitié des troupeaux laitiers dépassent à peine cinquante bovins. Si on dupliquait ce modèle sur l'ensemble du territoire français, on passerait de 60.000 exploitations laitières à seulement 2.500 avec les conséquences sociales, environnementales et économiques à la clef.



 

 

  • Conséquence négative pour les employés :

"Les salariés sont usés, comme les vaches." Un ancien employé de la controversée "ferme des mille vaches" à Drucat (Somme) raconte les coulisses de cette ferme-usine au magazine Reporterre dans un article publié lundi 8 juin 2015. Il ajoute même « ici on n’est pas respecté ». Stéphane, qui gère aussi le personnel au quotidien « nous prend pour ses chiens. Quand on laisse traîner nos affaires, par exemple, il les jette. ». Leurs salaires ne sont pas très élevés pour la plupart ils sont payés au smic.

 

Ils sont en sous effectifs. En effet il y aurait plus de 700 vaches pour seulement 15 salariés. Ce nombre n’est pas suffisant pour s’occuper de tous ces animaux, les conséquences sont qu’on va retrouver beaucoup de bêtes boiteuses et de nombreux décès .Sans parler des conditions d’insalubrités dans lesquelles vont vivres ces bêtes. « Les vaches vivent dans leurs excréments de façon permanente. On peut dire qu’elles souffrent toutes. Les logettes devraient être paillées tous les 2 jours, c’est fait tous les 15 jours ! »

 

De plus les employés travaillent comme en usine avec deux équipes, une de 5h à 14h30 mais aussi de 14h30 à minuit. Le rythme de travail est très soutenu et il est donc difficile pour ces employés de tenir le rythme.

 

L’employeur a également été contacté par le site reporterre.

  • Mr Ramery est un entrepreneur du BTP qui a fait fortune dans le Nord. Le magazine Challenges le classe 287e fortune de France avec un patrimoine estimé à 120 millions d’euros. Il est propriétaire du groupe éponyme avec un chiffre d’affaires de 551 millions d’euros en 2013 et 3 715 salariés.

  • Pour lui il n’y a pas eu de licenciement, seulement quelques employés qui sont partis.

  • Il affirme même “on a plus de vaches, donc on a davantage de salariés pour les traire ! ». (Cette phrase est extraite du reportage effectué par le site reporterre).

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  • Conséquence négative sur le paysage, point de vue des habitants aux alentours :

D’après le journal le monde, l'association (Novissen) craint que les résidus d'azote saturent les nappes phréatiques et détériorent la qualité de vie des habitants. La ferme géante pourrait aussi favoriser le risque d'épizootie du fait de la concentration des bovins au mètre carré, à 600 mètres des premières habitations.

 

Rappelons que Novissen (Nos villages se soucient de l’environnement) est une association créée en novembre 2011 contre ce projet de la ferme des mille vache. Elle craint des risques au niveau de la santé humaine et de l’environnement.

 

Gauret maire du village de Ducrat ou devrait se construire le méthaniseur alerte la population du village par un courrier déposée dans la boîte à lettres, déclenchant une mobilisation générale.

 

Une pétition est créée par Gilberte Wable, elle circule dans le village est près de 80% des adultes ( rappelons qu’il y a 900 habitants) la signent.

 

tous ces éléments montrent qu’une part importante des habitants aux alentours de la ferme se manifeste contre sa mise en place. Pour le bien être des employés, celui des animaux mais aussi pour l’environnement comme a pu le relater le journal le monde et ses propos recueillis au près de l’association Novissen.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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